Qui tombe haut S'aime la mort Qui tombeau Sème la mort Et si nous ne portons pas d'oripeau C'est dans le silence que l'on devient noyau . Déterrant nos racines sur l'indicible fardeau Nous errons une vie entière au cent maux . Combien d'ombre et de lumière sans faux Devrons nous traverser sans plus briser les os . Car ici bas toutes les routes sont sans panneaux Et par la sueur et le sang perlé sur notre peau, Du rubicon a l'euphrate sur notre seul radeau Contre les titans et les centaures , éphémères héros , Nous serons couronnés sacre plus haut Sur l'autel des Dieux sauvages en écho Nous déposerons glaives et fléaux . Ici bas notre royaume est notre seul tombeau . Car celui qui s'aime la mort Sème le vol noir des corbeaux . Dominique Retler Moracchini Tous droits réservés Le 6 novembre 2016